L'art perse
de Giovanni Curatola Rouergue, 2008, 70 p. (R.-V. avec) Il est banal d'affirmer que l'art irano-persan plonge ses racines dans la nuit des temps, mais le fait est entièrement confirmé par les sources, en particulier archéologiques. La céramique est une des premières manifestations de la créativité humaine : sur le plateau iranien, des statuettes d'argile grise non cuite sont façonnées dès le VIIIe millénaire av. J.-C., dans l'ouest du pays (à Ganjdasuh, dans le Luristan). La céramique peinte d'Eridu est datée de 5300 av. J.-C. : la qualité est excellente, et les dessins sont empruntés à un répertoire géométrique. Les échanges entre la basse Mésopotamie et la région voisine du Khuzistan sont attestés et continus : une constante de l'histoire iranienne, maintenue au cours des siècles suivants. La ville de Suse, qui présente une continuité d'occupation depuis 4000 av. J.-C. jusqu'à la période islamique, est le centre le plus important du Khuzistan, où des sites de peuplement sont attestés dès le VIIe millénaire av. J.-C. Si la culture élamite (le pays d'Élam équivaut plus ou moins au Khuzistan) est en particulier représentée par le site de Suse (qui servit de référence pour les autres sites archéologiques), il ne faut pas oublier des sites comme Godin Tape (Kurdistan), Tape Yahya et Shahdad (Kirman), et Tape Siyalk (Kashan), qui ont tous livré un grand nombre de céramiques. Dans l'est du Sistan, une tablette d'argile portant une inscription proto-élamite (langue semi-agglutinante non sémitique) a été découverte sur le site de Shahr-i Sokhta («la ville brûlée»). |
Curatola Giovanni.
L'art perse.
Rouergue, 2008, 70 p.
(R.-V. avec).
Titre : | L'art perse |
Auteurs : | Giovanni Curatola, Auteur ; Étienne Schelstraete, Traducteur |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Rouergue, 2008 |
Collection : | R.-V. avec |
ISBN/ISSN : | 978-2-84156-955-7 |
Format : | 70 p. |
Note générale : | Glossaire. Index |
Langues originales: | Italien |
Descripteurs : | art antique / Perse |
Résumé : |
Il est banal d'affirmer que l'art irano-persan plonge ses racines dans la nuit des temps, mais le fait est entièrement confirmé par les sources, en particulier archéologiques.
La céramique est une des premières manifestations de la créativité humaine : sur le plateau iranien, des statuettes d'argile grise non cuite sont façonnées dès le VIIIe millénaire av. J.-C., dans l'ouest du pays (à Ganjdasuh, dans le Luristan). La céramique peinte d'Eridu est datée de 5300 av. J.-C. : la qualité est excellente, et les dessins sont empruntés à un répertoire géométrique. Les échanges entre la basse Mésopotamie et la région voisine du Khuzistan sont attestés et continus : une constante de l'histoire iranienne, maintenue au cours des siècles suivants. La ville de Suse, qui présente une continuité d'occupation depuis 4000 av. J.-C. jusqu'à la période islamique, est le centre le plus important du Khuzistan, où des sites de peuplement sont attestés dès le VIIe millénaire av. J.-C. Si la culture élamite (le pays d'Élam équivaut plus ou moins au Khuzistan) est en particulier représentée par le site de Suse (qui servit de référence pour les autres sites archéologiques), il ne faut pas oublier des sites comme Godin Tape (Kurdistan), Tape Yahya et Shahdad (Kirman), et Tape Siyalk (Kashan), qui ont tous livré un grand nombre de céramiques. Dans l'est du Sistan, une tablette d'argile portant une inscription proto-élamite (langue semi-agglutinante non sémitique) a été découverte sur le site de Shahr-i Sokhta («la ville brûlée»). |
Nature du document : | documentaire |
Exemplaires (1)
Cote | Localisation | Section | Code-barres | Disponibilité |
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700 | CDI Fénelon | 7 : Rayon Arts | 9782841569557 | Disponible |