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Der Kontrabass
de Patrick Süskind
Librairie générale française, 1995, 124 p. (Le livre de poche)
Monologue d'un contrebassiste. Tout le début du discours tend à prouver, avec une mauvaise foi évidente, que la contrebasse est le centre, l'essentiel de tout l'orchestre. Cette apologie se mêle peu à peu à une intrigue amoureuse : le contrebassiste est amoureux de la jeune chanteuse Sarah qui l'ignore complètement. L'analyse devient plus lucide : la contrebasse perd de l'importance et les rancoeurs, les jalousies ressortent. L'orchestre est justement vu comme une micro-société, dont le "pauvre type" est le contrebassiste. Cette prise de conscience provoque une révolte, une décision de briser les conventions du concert... et presque la folie.
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