Post-punk : 1978-85
de Pierre Mikaïloff, Pierre Terrasson Éditions Carpentier, 2015, 154 p. En janvier 1978, les Sex Pistols se séparent après un concert désastreux au Winterland de San Francisco. Débute une ère nouvelle que l’histoire retiendra sous le nom de post-punk. Un terme qui englobe une multitude de sous-genres : new wave, cold wave, electro pop, gothique, batcave, rock alternatif, musique industrielle… et prendra fin avec l’arrivée du rap et de la house music. Johnny Rotten, réinventé en Lydon, ouvre les hostilités à la tête de son Public Image Limited. A côté de ces héros de la première heure (Clash, Stranglers, Ramones, Damned, Billy Idol, Lords of the New Church…) qui poursuivent leur aventure avec plus ou moins de bonheur, surgit une nouvelle génération déniaisée par le punk : Nina Hagen, The Cure, Siouxsie and the Banshees, The Slits… La scène post-punk marque aussi le retour de la légèreté et de la culture club. Cette tendance s’épanouira au sein de lieux comme The Batcave, à Londres, et produira le néoromantisme, représenté par Boy George et autres idoles pomponnées. Parallèlement à ces jeunes gens raffinés et festifs, se développe un courant plus sombre, pour ne pas dire torturé, qui flirte avec la musique industrielle. Ses acteurs ont pour nom Killing Joke, Virgin Prunes ou Alex Sex Fiend, et leur but n’est pas précisément d’entrer le Top 50. La génération venue à la musique à travers le punk n’est pas toujours réfractaire au succès, loin s’en faut. Depeche Mode et U2 délaisseront bien vite les clubs obscurs pour les stades. Quant à la scène française, elle fait mieux que soutenir la comparaison avec son équivalent anglo-saxon. Si le début des années 1980 est electro pop, avec Elli & Jacno, Indochine, Les Rita Mitsouko et Taxi Girl, la décennie voit ensuite l’éclosion d’une scène alternative radicale, portée par les Bérurier Noir, les Garçons Bouchers et la Mano Negra. Depuis le début des années 2000, avec des formations comme Franz Ferdinand, The Kills, Artic Monkeys ou Arcade Fire, qu’on jurerait tout droit sorties d’un numéro du New Musical Express de 1980, le post-punk n’a jamais été aussi présent. |
Mikaïloff Pierre, Terrasson Pierre.
Post-punk : 1978-85.
Éditions Carpentier, 2015, 154 p.
Titre : | Post-punk : 1978-85 |
Auteurs : | Pierre Mikaïloff, Auteur ; Pierre Terrasson, Auteur |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Éditions Carpentier, 2015 |
ISBN/ISSN : | 978-2-84167-934-8 |
Format : | 154 p. |
Descripteurs : | musique / rock |
Tags : | Post-punk |
Résumé : | En janvier 1978, les Sex Pistols se séparent après un concert désastreux au Winterland de San Francisco. Débute une ère nouvelle que l’histoire retiendra sous le nom de post-punk. Un terme qui englobe une multitude de sous-genres : new wave, cold wave, electro pop, gothique, batcave, rock alternatif, musique industrielle… et prendra fin avec l’arrivée du rap et de la house music. Johnny Rotten, réinventé en Lydon, ouvre les hostilités à la tête de son Public Image Limited. A côté de ces héros de la première heure (Clash, Stranglers, Ramones, Damned, Billy Idol, Lords of the New Church…) qui poursuivent leur aventure avec plus ou moins de bonheur, surgit une nouvelle génération déniaisée par le punk : Nina Hagen, The Cure, Siouxsie and the Banshees, The Slits… La scène post-punk marque aussi le retour de la légèreté et de la culture club. Cette tendance s’épanouira au sein de lieux comme The Batcave, à Londres, et produira le néoromantisme, représenté par Boy George et autres idoles pomponnées. Parallèlement à ces jeunes gens raffinés et festifs, se développe un courant plus sombre, pour ne pas dire torturé, qui flirte avec la musique industrielle. Ses acteurs ont pour nom Killing Joke, Virgin Prunes ou Alex Sex Fiend, et leur but n’est pas précisément d’entrer le Top 50. La génération venue à la musique à travers le punk n’est pas toujours réfractaire au succès, loin s’en faut. Depeche Mode et U2 délaisseront bien vite les clubs obscurs pour les stades. Quant à la scène française, elle fait mieux que soutenir la comparaison avec son équivalent anglo-saxon. Si le début des années 1980 est electro pop, avec Elli & Jacno, Indochine, Les Rita Mitsouko et Taxi Girl, la décennie voit ensuite l’éclosion d’une scène alternative radicale, portée par les Bérurier Noir, les Garçons Bouchers et la Mano Negra. Depuis le début des années 2000, avec des formations comme Franz Ferdinand, The Kills, Artic Monkeys ou Arcade Fire, qu’on jurerait tout droit sorties d’un numéro du New Musical Express de 1980, le post-punk n’a jamais été aussi présent. |
Nature du document : | documentaire |
Exemplaires (1)
Cote | Localisation | Section | Code-barres | Disponibilité |
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781.66 | CDI Fénelon | 7 : Rayon Arts | 9782841679348 | Disponible |