De la petite enfance à la protection de l'enfance.
de Maximilien Bachelart In Le journal des professionnels de l'Enfance, 131 (mars-avril-mai 2022), p. 4-7 En ligne : http://jdpe.fr/ Si les professionnels de l'enfance peuvent être amenés à observer les signes d'un potentiel danger pour l'enfant, il est important de ne pas faire de conclusions hâtives. Une anomalie n'est pas systématiquement le signe d'un danger, mais un signal à prendre en compte dans un contexte global. Isolé, il ne constitue pas un élément déterminant. Le travail en équipe est le meilleur outil pour partager ses doutes et pour croiser les regards de professionnels aux compétences diverses et complémentaires. Au-delà, lorsque la suspicion de danger pour l'enfant est partagée par l'équipe et qu'une formation préoccupante (IP) est lancée, les professionnels peuvent se sentir traversés par un sentiment de trahison envers la famille, qu'ils doivent contrebalancer par leur devoir d'agir pour protéger l'enfant. Plutôt qu'un outil contraignant et coercitif, l'information préoccupante pourra être mise au service d'un travail d'accompagnement de la famille. |
Bachelart Maximilien.
« De la petite enfance à la protection de l'enfance. »
in Le journal des professionnels de l'Enfance, 131 (mars-avril-mai 2022), p. 4-7.
Disponible sur : <http://jdpe.fr/>, consulté le :
Titre : | De la petite enfance à la protection de l'enfance. (2022) |
Auteurs : | Maximilien Bachelart, Auteur |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Le journal des professionnels de l'Enfance (131, mars-avril-mai 2022) |
Article : | p. 4-7 |
Descripteurs : | enfant maltraité / petite enfance |
Tags : | protection de l'enfance |
Résumé : |
Si les professionnels de l'enfance peuvent être amenés à observer les signes d'un potentiel danger pour l'enfant, il est important de ne pas faire de conclusions hâtives. Une anomalie n'est pas systématiquement le signe d'un danger, mais un signal à prendre en compte dans un contexte global. Isolé, il ne constitue pas un élément déterminant.
Le travail en équipe est le meilleur outil pour partager ses doutes et pour croiser les regards de professionnels aux compétences diverses et complémentaires. Au-delà, lorsque la suspicion de danger pour l'enfant est partagée par l'équipe et qu'une formation préoccupante (IP) est lancée, les professionnels peuvent se sentir traversés par un sentiment de trahison envers la famille, qu'ils doivent contrebalancer par leur devoir d'agir pour protéger l'enfant. Plutôt qu'un outil contraignant et coercitif, l'information préoccupante pourra être mise au service d'un travail d'accompagnement de la famille. |
Nature du document : | documentaire |
En ligne : | http://jdpe.fr/ |