Relayage - Baluchonnage, la France dans les pas du Québec
In Actualités sociales hebdomadaires Alzheimer, 17 (mai 2022) Des aidants prisonniers de leur domicile, qui ne peuvent plus s’absenter, ne trouvent plus le sommeil et peinent à trouver du temps pour manger. C’est la réalité du quotidien de nombreux proches accompagnant une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer ou de troubles associés. Face à cette situation, Marie Gendron, alors universitaire au Québec, a révolutionné l’accompagnement à domicile avec une simple question posée : « Accepteriez-vous que je vous remplace quelques jours pour que vous puissiez vous reposer ? » La réponse ne s’est pas laissé attendre. Et l’aventure baluchon est née avec la création d’un nouveau métier : baluchonneur (p. 4-5). En France, quelques doux rêveurs ont regardé avec envie cette nouvelle pratique se développer. Et pourquoi ne pas l’exporter dans l’Hexagone, comme l’a fait naturellement la Belgique ? Le seul hic : les règles liées au droit du travail qui protègent les travailleurs. Alors comment imaginer l’intervention d’un professionnel jusqu’à six jours d’affilée sans aucune pause ? Quarante services ont été retenus pour tester le relayage. Avec plus ou moins de réussite mais toujours un très bon accueil sur le terrain. |
« Relayage - Baluchonnage, la France dans les pas du Québec »
in Actualités sociales hebdomadaires Alzheimer, 17 (mai 2022).
Titre : | Relayage - Baluchonnage, la France dans les pas du Québec (2022) |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Actualités sociales hebdomadaires Alzheimer (17, mai 2022) |
Descripteurs : | bénévolat / maladie d'Alzheimer / soins à domicile |
Tags : | aidant familial |
Résumé : |
Des aidants prisonniers de leur domicile, qui ne peuvent plus s’absenter, ne trouvent plus le sommeil et peinent à trouver du temps pour manger. C’est la réalité du quotidien de nombreux proches accompagnant une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer ou de troubles associés. Face à cette situation, Marie Gendron, alors universitaire au Québec, a révolutionné l’accompagnement à domicile avec une simple question posée : « Accepteriez-vous que je vous remplace quelques jours pour que vous puissiez vous reposer ? » La réponse ne s’est pas laissé attendre. Et l’aventure baluchon est née avec la création d’un nouveau métier : baluchonneur (p. 4-5). En France, quelques doux rêveurs ont regardé avec envie cette nouvelle pratique se développer. Et pourquoi ne pas l’exporter dans l’Hexagone, comme l’a fait naturellement la Belgique ? Le seul hic : les règles liées au droit du travail qui protègent les travailleurs. Alors comment imaginer l’intervention d’un professionnel jusqu’à six jours d’affilée sans aucune pause ? Quarante services ont été retenus pour tester le relayage. Avec plus ou moins de réussite mais toujours un très bon accueil sur le terrain. |
Nature du document : | documentaire |